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Un soir où tout bascule. Ce jour là, j’ai eu besoin de danser. Trop longtemps sans danse dans ma vie. Moi qui adore la danse, qui pense que la danse c’est la vie, j’avais arrêté depuis plusieurs années. Alors j’ai cherché comme ça, d’un œil tout de même distrait, peu convaincue que je trouverai un cours pour le soir même. Et voilà…

J’entends souvent cette objection quand je parle de danse-thérapie : « moi, je ne sais pas danser. Si on me demande de danser, je ne saurai pas quoi faire avec mon corps ». La pratique de la danse étant liée classiquement à la performance et à la maîtrise de mouvements complexes et physiquement intenses, elle est considérée comme une pratique élitiste et inaccessible. La danse-thérapie se donne pour mission de faire éclater ces idées préconçues. 

Comment faire le bilan de l’année scolaire passée, récolter les fruits dont les graines ont été semées plus tôt, et faire les provisions adéquates pour se préparer à la période plus sombre de l’hiver ? La danse-thérapie, comme pour beaucoup d’autres choses, aide à percevoir plus clairement le chemin à suivre, tout en aiguisant sa confiance en son intuition.

Chacun a pu constater, face à un thérapeute ou en tentant de se confier à un proche, les limites du langage pour exprimer un ressenti, une blessure ou un traumatisme. Le geste dansé, alors, s’avère d’une aide précieuse pour remplacer le langage parlé. Un langage intuitif non verbal  Le geste dansé offre tout d’abord à l’élève et au professeur un langage commun non verbal et non mentalisé. La mise en mots du monde, des expériences vécues et du ressenti est évidemment essentielle dans la mesure où elle permet de mieux cerner intellectuellement un vécu, de le contenir et de se l’approprier,...

Depuis des siècles dans les arts, les femmes se voyaient attribuer le rôle de muse et épouse fidèle de l’artiste. Elles existaient « près » de l’art, tandis que la création de chefs-d’œuvre était une prérogative masculine. Les noms de la célèbre patronne du marquis de Pantoue (Isabella d’Este) et des muses de Botticelli (Simonetta Vespucci) sont inscrits dans l’histoire de l’art de la Renaissance.  Mais combien d’entre nous se souviendront de la première peintre de la Renaissance, Sofonisbu Angistola ? Pourquoi la culture artistique mondiale a-t-elle conservé si peu de références des artistes femmes ? Est-ce un accident historique,...

Tout est en nous et nous projetons en permanence sur l’autre notre état. Cela peut être des émotions, une vibration, une peur… Voyons comment reprendre les commandes dans nos relations aux autres et dans notre vie. Le travail principal est de comprendre comment nous fonctionnons et sortir de nos automatismes, ou bien encore se distancier de notre façon de ressentir les choses.

Il me tient à cœur, en tant que danse-thérapeute, de donner aux femmes des outils de réappropriation de leur corps : danser la Sorcière est un magnifique outil pour ce faire, qui se marie parfaitement à des vertus de la danse que je chéris profondément et qui m’ont reconnectée à mon propre pouvoir.