Dans la danse de l’Air, je rentre en contact avec le Ciel et les rêves. Explorons cet Elément léger et puissant qui porte notre déploiement dans le monde.

Je danse l’Air, je respire

L’Air est d’abord le souffle de vie, l’oxygène dans les poumons. Se connecter à l’Air permet de retourner à l’essentiel : je suis vivant car je respire. Et c’est cet air, en remplissant mon corps, me permet de me mouvoir et m’insuffle de la force vitale. L’accent mis sur l’expansion de la poitrine et le gonflement du ventre permet de prendre conscience du lien étroit entre notre respiration et la conscience de notre corps et de nos sensations. L’ Air sublime le travail d’intégration en ouvrant encore les perceptions sensorielles.

Je jette des ponts entre Terre et Ciel

Dans la mythologie égyptienne, l’Air (Shou) remplit l’espace entre la terre (Geb) et le ciel (Nut) et empêche ainsi le ciel de tomber. Loin d’être intangible, il dilate les espaces dans lesquels il s’immisce et amène de la stabilité. En connexion avec l’Air, on se déploie et on prend sa place. L’Air est par ailleurs est un médiateur « montant les prières au paradis, descendant la lumière et les ordres divins jusqu’à l’humanité  ». On s’imagine alors se placer sur un courant ascendant et s’élever progressivement vers une profonde paix du corps et de l’esprit, dans une sensation de communion avec le monde. 

L’Air est d’ailleurs l’Elément relié au chakra du cœur. En effet, il symbolise cette connexion au plus grand que soi et à l’infiniment petit, soit en l’Univers. Cet état de communion permet ainsi d’accéder à des ressentis de compassion et d’amour de soi et des autres.

Je danse l’Air, je déploie mes ailes

C’est également avec l’Air qu’on touche le monde des rêves, de l’impossible et du fantastique. L’Air élève en effet le concret vers sa portée symbolique et suggère le déploiement de ses ailes et l’envol haut au-dessus des contraintes terrestres. En s’affranchissant des limites du concret, on ose donner forme à ce qu’on considérait du pied de la montagne comme impossible, irréalisable, infranchissable. Perché au sommet, la perspective est différente et tout semble plus simple, plus fluide et plus accessible. 

Comment danser l’Air ?

Ouvrir la poitrine et « déployer ses ailes », dans le langage du corps, signifie contracter et expandre l’espace entre ses omoplates… Tel qu’on le ferait si on possédait réellement des ailes à la place des bras. La mobilisation de cette zone du corps apporte une sensation de liberté et de générosité sensiblement apaisante et conduisant finalement à une forme de plénitude. 

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Vous avez lu un extrait du mémoire de Viviane, Le pouvoir du symbolique en danse-thérapie. Viviane enseigne au sein de l’école Para La Salsa et a été formée via la méthode Per Se Nota. Retrouvez-la sur son compte Instagram : @danse.avec.le.feu

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