🧠 Neurosciences et danse thérapie : comment le mouvement transforme le cerveau

Danser pour soigner le cerveau ? Les preuves sont là.

Dans cet article, nous explorons comment les neurosciences et la danse thérapie s’associent pour améliorer les fonctions cérébrales, favoriser la résilience cognitive et soutenir la santé mentale.

Neurosciences et danse thérapie : danser transforme

Avez-vous déjà ressenti un apaisement profond après avoir dansé librement, sans réfléchir ? Ce n’est pas une coïncidence. Aujourd’hui, les neurosciences confirment ce que les corps savent depuis toujours : danser transforme.

Le cerveau qui danse : impact neurologique de la danse thérapie

Quand nous dansons, notre cerveau entre dans un état de synchronisation rare. Le mouvement stimule la libération d’endorphines et de dopamine, hormones du plaisir et de l’attachement. Il renforce les connexions entre les régions cérébrales, notamment celles liées à l’émotion, à la mémoire, à la motricité et au système de récompense.

Selon une étude publiée dans A scoping review of physical activity interventions for older adults, la pratique régulière de la danse stimule la neurogenèse, améliore la connectivité fonctionnelle et retarde les effets du vieillissement cérébral.

Corps en mouvement, cerveau en croissance : preuve par les neurosciences

Des recherches ont démontré que la danse, comparée à d’autres formes d’exercice physique, active davantage les zones cérébrales impliquées dans la mémoire, la coordination et les émotions (Kattenstroth et al., 2009). Elle améliore la cognition, la stabilité émotionnelle et peut réduire les symptômes de dépression et d’anxiété.

Danse thérapie et lien social : cerveau, émotions et relation

La synchronisation rythmique avec d’autres danseurs – cercles de danse, danse en miroir, danse en alternance – favorise la libération d’ocytocine, l’hormone de l’attachement. Ces exercices, au cœur de la danse thérapie, stimulent des comportements prosociaux altruistes et coopératifs (Tarr, Launay & Dunbar, 2015).

Application clinique de la danse thérapie selon les neurosciences

Structures rythmiques répétitives (marcher sur le temps fort, répéter une cellule rythmique)
Co-régulation par le mouvement en groupe pour renforcer les liens sociaux
Exploration motrice libre pour stimuler la créativité cérébrale et émotionnelle

Danse, plasticité cérébrale et résilience cognitive

Les recherches récentes montrent que la danse ne se contente pas de ralentir le déclin cognitif : elle crée une véritable résilience cérébrale. Une étude révèle que les interventions dansées ont un impact mesurable sur l’hippocampe, zone clé de la mémoire à long terme.

La danse sollicite :

L’attention sélective et soutenue
La planification motrice
La mémoire spatiale
La synchronisation émotionnelle

Ressources complémentaires sur les neurosciences et la danse thérapie

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